Le 16 novembre 2015, le Groupe Espace Santé a organisé un 5 à 7 intitulé «Infirmières Inc… Les cliniques infirmières oú en sommes-nous?» avec M. Arnaud Duhoux, professeur adjoint à la faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, et Mme Christine Laliberté, présidente de l’Association des infirmières praticiennes spécialisées du Québec.

L’année dernière, la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec a proposé un nouveau modèle de prestation de soins primaires qui serait organisé autour d’infirmières. À l’intérieur des murs de cliniques d’infirmières, des infirmières praticiennes pourraient entre autres traiter les cas mineures, ajuster les médications et faire de la prévention.

Des modèles comme celui-ci existent ailleurs au Canada et dans d’autres pays afin de pallier aux difficultés du corps médical à combler tous les besoins.

Les médecins de famille prennent en charge les cas plus complexes, plus lourds et plus spécialisés. Les médecins de famille deviennent des médecins plus spécialistes, tandis que les médecins spécialistes concentrent leurs efforts sur des soins ultraspécialisés.

C’est dans ce contexte que plusieurs systèmes de santé à travers le monde ont favorisé la prise en charge de soins de première ligne par des infirmières praticiennes et que leur autonomie encouragée.

Ce qui a fait dire à la journaliste, Mme Lysiane Gagnon, dans un éditorial de la Presse que le projet est l’une des rares bonnes idées à émerger de nos services de santé et que la formule préconisée, outre qu’elle serait bénéfique à la population, n’a rien pour effrayer quiconque, car elle n’a rien de neuf.

Mais il y a des questionnements, des doutes face à ces cliniques. Qu’en est-il vraiment. Doit-on maintenir le modèle unique, garder les balises actuelles, favoriser les initiatives locales, diversifier l’offre? Tant de questions!

Pour mieux comprendre les défis et les problématiques des cliniques d’infirmières, nous avons invité M. Arnaud Duhoux, professeur au département de sciences infirmières de l’Universite de Montréal, et Mme Christine Laliberté, présidente de l’Association des infirmières praticiennes spécialisées du Québec, pour venir discuter du sujet.